La société DBJ se développe avec un deuxième tour automatique Miyano ABX 80 SYY 2

C’est pour répondre à de nouveaux besoins et de nouveaux marchés dans le secteur de l’industrie pharmaceutique que la société DBJ (Décolletage du Bas-Jura) a installé un deuxième tour CNC Miyano ABX-64 SYY2.

Basée à Val Suran dans le Jura, la société DBJ http://www.dbjura.fr/, qui fait partie du groupe Ardec Métal http://www.ardec-metal.fr/ depuis 2017, s’est spécialisée dans l’usinage et le décolletage en petites et moyennes séries du Ø5 mm au Ø350 mm, principalement pour l’industrie pharmaceutique et le médical.

« Nous travaillons avec des matériaux difficiles tels que l’inox, les plastiques, le titane et les matières exotiques (C22, AL6XN, Duplex, Superduplex) et proposons une offre globale qui inclut la soudure TIG, le polissage, l’électropolissage et la passivation, ainsi que le marquage laser », souligne Olivier Cochard, responsable du site.

C’est grâce à ces spécificités que la société, créée en 1990, s’est développée rapidement. Elle réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires proche de 3 millions d’euros. DBJ possède en outre depuis 2000 la certification ISO9001 et les qualifications EN et ASME pour la soudure TIG.

Au total, le parc machine compte 20 machines d’usinage à commandes numériques. C’est pour répondre à des besoins grandissants de sa clientèle de l’industrie pharmaceutique, notamment en ce qui concerne la fabrication de vannes et de raccords, que la société vient de s’équiper d’un deuxième tour CNC Miyano ABX-64-SYY2.

« Nous avions acquis une première machine Miyano ABX-64-SY il y a sept ans auprès de la société Citizen Machinery France S.A.S », déclare Olivier Cochard. La nouvelle machine Miyano ABX-64-SYY2 installée au début de cette année a un diamètre de broche de 80 mm. L’investissement est non négligeable puisqu’il représente un montant de 34 0000 euros, mais il devrait être vite rentabilisé au vu des marchés potentiels.

LES CARACTÉRISTIQUES DU MIYANO ABX-64 SYY2 EN BROCHE DE 80

Distribué par Citizen Machinery France S.A.S, ce modèle est un perfectionnement de la Miyano ABX-64SYY puisqu’il est doté de 2 axes Y sur 2 tourelles revolver qui permettent d’usiner des pièces complexes et d’une broche de 80 mm. Ces deux tourelles peuvent travailler sur la broche principale et la contre-broche. En outre, les douze positions peuvent toutes être équipées d’outils entraînés, ce qui permet de travailler avec 24 outils entraînés.

Citizen Machinery France S.A.S, les solutions Citizen pour l’usinage 4.0

Citizen Machinery France S.A.S, spécialiste de la vente de machines-outils de tournage de précision, met en avant les solutions 4.0 du constructeur japonais Citizen. Ces dernières ont été présentées lors du salon Global Industrie 2019.

Focus sur les applications alkart-transfer et alkart-alarm

Dans le cadre de la communication Homme Machine, des solutions logicielles ont été développées par le constructeur. Parmi celles-ci, les applications alkart-transfer et alkartalarm sont disponibles sur toute la gamme Citizen, qu’il s’agisse des tours à poupée mobile Citizen-Cincom ou des tours à poupée fixe Citizen-Miyano. Ces solutions sont commercialisées par Citizen Machinery France S.A.S et, dans le cadre d’un partenariat, installées de façon optimale par l’éditeur DP Technology (FAO Esprit), notamment dans le cas de parcs machines hétérogènes. L’application alkart-transfer, utilisable sur tout support (PC, tablette) permet l’entrée/sortie de programmes d’usinage via le réseau LAN. L’utilisateur peut transférer le programme sur la machine immédiatement après l’avoir créé pour améliorer l’efficacité du travail jusqu’à l’exécution du programme. Il est également possible de sauvegarder les informations et de les récupérer dans un logiciel de GPAO.

La seconde application mise en avant par Citizen Machinery France S.A.S, alkart-alarm, gère toutes les alarmes fonctionnelles de la machine et des accessoires liés. Quel que soit le support (PC, tablette ou smartphone), l’utilisateur peut sélectionner les alarmes qui l’intéressent, par exemple celles qui sont dues aux arrêts de production, et isoler des éléments extérieurs tels que des pompes haute pression, embarreurs ou convoyeurs à copeaux. Il est également possible de démarrer la machine à distance afin qu’elle soit totalement opérationnelle au moment de l’emploi. Alkart-alarm est disponible en option depuis fin 2018, également sur les anciennes machines. Gilles Palefroy, Directeur Général de Citizen Machinery France S.A.S ajoute : « L’application alkarttransfer est en test en France chez quelques clients depuis environ un an. L’entreprise de décolletage Auver’Dec (Chalobroche – Puyde-Dôme), l’utilise pour transférer ses programmes d’usinage sur machines et récupérer automatiquement des informations dans son système de gestion de production. Avec la solution alkart-alarm, l’entreprise récupère également les alarmes qu’elle a sélectionnées, en provenance de son parc machines. »

L’aide à la programmation avec alkart-CNC-wizard

Par ailleurs, Citizen a développé le logiciel de programmation en système conversationnel alkart-CNC-wizard, une aide précieuse à la création de programmes d’usinage via une interface interactive.

Avec ce logiciel, les programmes peuvent être créés plus efficacement, surtout par les débutants.

Il suffit d’une seule licence du logiciel pour toutes les machines. Qu’il s’agisse d’une base Fanuc ou Mitsubishi, le logiciel s’adapte. alkart-CNC-wizard est disponible pour les tours à poupée fixe Citizen-Miyano. Citizen est le seul constructeur à proposer une telle solution -mode conversationnel- pour les tours à poupée mobile. Une version de alkart-CNC-wizard est, en effet, disponible pour ce type de machines.

Le volet environnemental et le futur de l’industrie

Pour Citizen et Citizen Machinery France S.A.S, on ne peut aborder l’industrie du futur sans prendre en considération le volet environnemental. Différentes technologies développées par Citizen vont dans le sens d’une démarche écoresponsable.

La technologie brevetée LFV-Low Frequency Vibration- (Trophée de l’innovation, salon Industrie Lyon 2017) permet de fractionner le copeau dans tous les modes d’usinage. Le volume de copeaux est, par conséquent, fortement réduit. Tant et si bien qu’il n’est plus nécessaire d’organiser des rotations la nuit pour remplacer les bennes. De plus, cette technologie permet un traitement simplifié des copeaux, limite l’utilisation d’huile à haute pression et double la durée de vie des plaquettes.

Par ailleurs, la gamme de machines ”Ligne Evolution“ de Citizen reprend des concepts éprouvés et les améliore au moyen des dernières technologies.

L’objectif est l’augmentation des rendements tout en réduisant l’investissement nécessaire. Cette ligne est équipée d’un système de récupération d’énergie, particulièrement intéressant dans le cas d’un parc machines important.

Dans le même esprit, Citizen a mis au point un nouveau système de commande qui propose un déplacement des axes ultra-rapide et régulier. ”Cincorn Control“ permet de réduire à la fois le temps de cycle et la consommation électrique. Une attention particulière a été accordée aux économies d’énergie et de ressources : adoption de méthodes de commande réduisant la consommation électrique, telles que la fonction arrêt en mode autonome et l’optimisation de l’huile utilisée pour la lubrification. Des matériaux faciles à recycler sont utilisés et des substances dangereuses sont supprimées, conformément à la directive européenne RoHS.

Enfin, le traitement de l’air fait également l’objet de développements chez Citizen. Développée en collaboration avec des entreprises partenaires, la solution Absolent permet de gérer l’aspiration des fumées et brouillards d’huile et d’obtenir un diamètre de particules extrêmement faible, de l’ordre de 0,005 pm. Equipée d’un système autodrainant, Absolent limite la consommation de filtres.

Citizen Machinery France S.A.S : focus sur les applications alkart-transfer et alkart-alarm

Gilles Palefroy au salon Global Industry devant la tour à poupée fixe BNA42 équipée de la technologie LFV ©IV

Spécialiste de la vente de machines-outils de tournage de précision, Citizen Machinery France S.A.S a présenté lors du dernier salon Global Industrie les solutions logicielles développées par le constructeur japonais Citizen qu’il représente. Focus sur les applications alkart-transfer et alkart-alarm destinées à améliorer l’interface homme-machine.

Les applications alkart-transfer et alkart-alarm sont disponibles sur toute la gamme Citizen, qu’il s’agisse des tours à poupée mobile Citizen-Cincom ou des tours à poupée fixe Citizen-Miyano. Ces solutions sont commercialisées par Citizen Machinery France S.A.S et, dans le cadre d’un partenariat, installées de façon optimale par l’éditeur DP Technology (FAO Esprit), notamment dans le cas de parcs machines hétérogènes.

L’application alkart-transfer, utilisable sur tout support (PC, tablette) permet l’entrée/sortie de programmes d’usinage via le réseau LAN. L’utilisateur peut transférer le programme sur la machine immédiatement après l’avoir créé pour améliorer l’efficacité du travail jusqu’à l’exécution du programme. Il est également possible de sauvegarder les informations et de les récupérer dans un logiciel de GPAO.

La seconde application mise en avant par Citizen Machinery France S.A.S, alkart-alarm, gère toutes les alarmes fonctionnelles de la machine et des accessoires liés. Quel que soit le support (PC, tablette ou smartphone), l’utilisateur peut sélectionner les alarmes qui l’intéressent, par exemple celles qui sont dues aux arrêts de production, et isoler des éléments extérieurs tels que des pompes haute pression, embarreurs ou convoyeurs à copeaux. Il est également possible de démarrer la machine à distance afin qu’elle soit totalement opérationnelle au moment de l’emploi.

Alkart-alarm est disponible en option depuis fin 2018, également sur les anciennes machines. « L’application alkart-transfer est en test en France chez quelques clients depuis environ un an », signale GillesPalefroy, directeur général de Citizen Machinery France S.A.S. Parmi ceux-ci, on peut citer l’entreprise de décolletage Auver’Dec (Chalobroche – Puy-de-Dôme), qui l’utilise pour transférer ses programmes d’usinage sur machines et récupérer automatiquement des informations dans son système de gestion de production.

En outre, Citizen a développé le logiciel de programmation en système conversationnel alkart-CNC-wizard, qui permet de créer des programmes d’usinage via une interface interactive. Avec ce logiciel, les programmes peuvent être créés plus efficacement, surtout par les débutants. Il suffit d’une seule licence du logiciel pour toutes les machines (base Fanuc ou Mitsubishi).

A noter également que la technologie brevetée LFV (Low Frequency Vibration), qui permet de fractionner le copeau dans tous les modes d’usinage, remporte un franc succès. “Cette technologie représente 75% de nos ventes de machines à poupée mobile, précise GillesPalefroy. Le taux de renouvellement est de 100%”, ajoute t-il.

Des solutions Citizen pour un « tournage 4.0 »

¬ l’occasion du salon Global Industrie qui s’est déroulé à Lyon début mars, Citizen Machinery France S.A.S, un spécialiste de la vente de machines-outils de tournage de précision, a profité de cet événement majeur pour présenter les solutions 4.0 du constructeur japonais Citizen.

Citizen a mis au point des solutions logicielles. Parmi elles, les applications Alkart-Transfer et Alkart-Alarm sont disponibles sur toute la gamme Citizen, qu’il s’agisse des tours à poupée mobile Citizen-Cincom ou des tours à poupée fixe Citizen-Miyano. Ces solutions sont commercialisées par Citizen Machinery France S.A.S et,
dans le cadre d’un partenariat, installées de façon optimale par l’éditeur DP Technology (FAO Esprit), notamment dans le cas de parcs de machines hétérogènes. L’application alkart-transfer, utilisable sur tout support (PC, tablette) permet l’entrée/sortie de programmes d’usinage via le réseau LAN. L’utilisateur peut transférer le programme sur la machine immédiatement après l’avoir créé pour améliorer l’efficacité du travail jusqu’à l’exécution du programme. Il est également possible de sauvegarder les informations et de les récupérer dans un logiciel de G PAO.

Autre application d’Alkart-Alarm, la gestion de toutes les alarmes fonctionnelles de la machine et des accessoires liés. Quel que soit le support (PC, tablette ou smartphone), l’utilisateur peut sélectionner les alarmes qui l’intéressent, par exemple celles qui sont dues aux arrêts de production, et isoler des éléments extérieurs tels que des pompes haute pression, des embarreurs ou des convoyeurs à copeaux. Il est également possible de démarrer la machine à distance afin qu’elle soit totalement opérationnelle au moment de l’emploi. ¬ ce jour, «l’application Alkart-Transfer est en test en France, chez quelques clients depuis environ un an, précise Gilles Palefroy, directeur général de Citizen Machinery France S.A.S. L’entreprise de décolletage Auver’Dec, implantée à Chalobroche dans le Puy-de-Dôme, l’utilise pour transférer ses programmes d’usinage sur machines et récupérer automatiquement des informations dans son système de gestion de production. Avec la solution alkart-alarm, l’entreprise récupère également les alarmes qu’elle a sélectionnées, en provenance de son parc de machines. »

Par ailleurs, Citizen a développé le logiciel de programmation en système conversationnel Alkart-CNC-Wizard, une aide précieuse à la création de programmes d’usinage via une in terface interactive. Avec ce logiciel, les programmes peuvent être créés plus efficacement, surtout par les débutants.

Place à l’environnement !

Au-delà du développement logiciel, l’industrie du futur passe aussi, pour Citizen, par une démarche écoresponsable. Outre la technologie brevetée LFV – qui permet de fractionner les copeaux dans tous les modes d’usinage et d’en réduire le volume, la gamme de machines « Ligne Evolution » de Citizen reprend des concepts éprouvés et les améliore au moyen des dernières technologies. Objectif ? La hausse des rendements. Cette ligne est équipée d’un système de récupération d’énergie, particulièrement intéressant dans le cas d’un important parc de machines.

Citizen a aussi mis au point un nouveau système de commande qui propose un déplacement des axes ultra rapide et régulier. « Cincorn Control » permet de réduire à la fois le temps de cycle et la consommation électrique. Enfin, le traitement de l’air fait également l’objet de développements chez Citizen. Développée en collaboration avec des entreprises partenaires, la solution Absolent permet de gérer l’aspiration des fumées et des brouillards d’huile et d’obtenir un diamètre de particules extrêmement faible, de l’ordre de 0,005 pm. eTXLSpH d’un système auto-drainant, Absolent limite la consommation de filtres. ‡

En Moselle, un assemblier devient décolleteur

Eagle Industry France, qui assemble des clapets pour l’industrie automobile, a souhaité intégrer l’usinage. Pour étendre son savoir-faire, la PME s’est appuyée sur Citizen Machinery France S.A.S en s’équipant d’un parc de 25 tours A20VII en quelques mois seulement.

Un lot de vingt-cinq tours Citizen acquis en une seule fois. Voilà de quoi impressionner le visiteur. Soigneusement alignés dans un même atelier, divisé en trois îlots de production, ils tournent en 5×8. Mais ce qui surprend le plus, c’est d’apprendre que cette entreprise, dont le métier est d’assembler des composants, a mis seulement quinze mois pour achever trois lignes d’usinage et produire ses propres pièces aux critères de tolérances et de qualité très élevés. Et là, on se dit que rien n’est impossible quand on est un industriel mosellan. A Faulquemont, une commune du pays de Nied, dont une partie du territoire s’étend jusque dans le land allemand de la Sarre, au 5, avenue de Lorraine, Eagle Industry France (EIF) a rejoint depuis fin 2014 le rang des décolleteurs. Si son activité principale reste l’assemblage et le réglage de valves de commande pour les compresseurs de climatiseurs automobiles, la PME de 175 salariés a décidé de se doter de son propre atelier d’usinage. Une raison à cela. L’arrivée d’un nouveau clapet, électronique celui-là, les autres étant mécaniques et leurs composants produits par des partenaires sous-traitants, constitue un véritable défi technique pour l’entreprise, qui appartient au groupe japonais EKK, spécialiste des joints mécaniques. Car le modèle électronique est plus exigeant à fabriquer. « Il est composé de pièces maîtresses qui assurent une étanchéité par contact, avec des tolérances au micron, explique Myriam Leszczynski, ingénieur projet. Il s’agit de composants critiques, sur lesquels nous souhaitions maîtriser nousmêmes la qualité, et que nous avions du mal à sourcer en Europe, pour des raisons de qualité et de coût notamment. C’est pour cela que nous avons décidé de les produire en interne. »

Partir d’une feuille blanche

Entre 2009 et 2010, Eagle Industry France entreprend des travaux d’agrandissement pour y abriter son atelier de décolletage que supervise Aloyse Handler, responsable technique de l’usine faulquinoise. Il s’agit alors pour cet assemblier de partir de zéro et d’ajouter, en l’espace d’une dizaine de mois, un nouveau savoir-faire, celui du décolletage. Mais d’abord, il aura fallu choisir les machines.

Et c’est auprès de la société Citizen Machinery France S.A.S que la filiale de l’équipementier japonais de rang 2 s’est tournée. Pour usiner les pièces, qui constituent le coeur du clapet puisqu’elles doivent assurer une étanchéité (par contact) irréprochable, la PME dirigée par Denis Lorchat a choisi les tours à poupée mobile Citizen. C’est un étroit partenariat qui est scellé entre le fournisseur et son client, qui a vu un premier lot de quatre machines, des modèles A20VII, arriver en juin 2013 et dont le dernier remonte à septembre 2014. « Ce fut un véritable challenge, des deux côtés d’ailleurs », se souvient le directeur général de Hestika, à Saint-Mandé (Val-de-Marne), Gilles Palefroy. Créer une usine à partir d’une feuille blanche n’a pas été une partie de plaisir. L’expérience et l’expertise de Citizen Machinery France S.A.S ont beaucoup compté dans la réussite de ce projet. Ce spécialiste de la vente de tours à commande numérique depuis plus de 40 ans « a été d’un grand support technique », reconnaît Cédric Koenigsecker, responsable de la production usinage à EIF. « J’ai passé un sacré nombre d’heures au téléphone avec M. Broisin (directeur technique à Citizen Machinery France S.A.S, Ndlr) », se rappelle celle qui a conduit ce projet un peu fou, avec l’appui de l’ingénieur japonais Akifuhi Fujii.

Découverte du décolletage

C’est dans la vallée de l’Arve, en Haute-Savoie, berceau du décolletage, où Hestika possède une agence à Cluses, que Myriam Leszczynski s’est rendue, pour découvrir ce savoir-faire, dont l’origine remonte à 1720. Technico-commercial à Citizen Machinery France S.A.S, Vincent Poulain lui fait visiter trois usines de décolletage.

Chaque tour Citizen A20VII est équipé d’appareils périphériques, qui ont été choisis pour garantir un usinage optimal. Autour de la machine-outil, alimentée par un embarreur allemand (proximité géographique oblige) FMB Minimag 20, se trouvent un groupe froid Daikin Inverter pour refroidir l’huile de coupe végétale Blaser Vascomill à 26°C, une unité à haute pression Müller Hydraulic Combiloop CL3, un convoyeur à copeaux Convaflex du Français Novaxess Technology et un système de filtration de l’air LNS Fox WS1500 pour éliminer les brouillards d’huile. Hestika ne s’est donc pas contentée de livrer une machine, mais le fournisseur a su proposer les bons équipements périphériques. « Il a eu avec nous un rôle d’assemblier d’une certaine manière », glisse M. Koenigsecker. Ce modèle du Japonais Citizen paraissait être le plus adapté aux objectifs de productivité d’Eagle Industry France, car le A20VII, tour à poupée mobile à peigne, dont la cinématique fait apparaître 6 axes, est « une machine homogène, simple à prendre en main, et surtout précise », assure le responsable de l’atelier. « Et avec des cotes qui tiennent dans une poignée de microns », ajoute Gilles Palefroy.

Trouver des compétences

Pôle emploi et l’Afpa (organisme de formation professionnelle qualifiante pour adultes demandeurs d’emploi) sont sollicités par Eagle Industry France pour trouver et former des opérateurs et techniciens d’usinage, des profils que la PME n’avait encore jamais recrutés. L’ensemble des services de l’entreprise est mobilisé et si ce projet a été rendu possible c’est grâce à « l’investissement de chacun », se souvient Myriam Leszczynski, qui n’oublie également pas « tout le travail réalisé par nos différents partenaires extérieurs, dont Hestika est l’exemple »

Aujourd’hui, le métier de décolleteur est rentré. Et la ligne de production a atteint, depuis l’été 2016, son rythme de croisière. « Nous avons lissé et stabilisé le process », indique la responsable du projet. « Nous entrons maintenant en phase d’amélioration, ajoute M. Koenigsecker. Nous avons acquis de l’expérience sur nos machines, pour cela nous nous sommes appuyés sur les connaissances techniques de Hestika. » Preuve que le processus global d’usinage est maîtrisé, les réunions techniques entre Hestika et EIG sont désormais espacées de quatre mois.

Auverdec : le décolletage auvergnat avec MotulTech

En sous-traitance de décolletage, une entreprise familiale doit choisir les outils de production efficaces et les bons partenaires pour garder une longueur d’avance sur un marché très concurrentiel. Après le choix stratégique d’abandonner les tours à cames au profit du développement de l’activité commande numérique, il lui fallait une huile de coupe polyvalente et performante capable de couvrir l’ensemble de ses besoins. Ce reportage en Auvergne nous explique le succès d’un partenariat réussit.

La fusion des régions Auvergne et Rhône Alpes est-elle un heureux présage pour l’industrie Auvergnate? En tout cas, à l’image de la vallée de l’Arve, on trouve aussi des entreprises de décolletage performantes dans la région de Thiers. Ainsi, Auverdec est bien présente dans le territoire à Chabreloche (63) et propose ses services aux entreprises d’une région qui reste très industrielle. La société a été créée en 2003 par Jean-François Sauzedde l’actuel dirigeant. Depuis près de quatre ans l’entreprise, qui croit dans l’avenir de sa région, investit dans un parc de machines neuves et affiche une croissance à 2 chiffres.

La bonne stratégie pour rester compétitif

Habitué à la production de pièces en dessous de la minute, Jean-François Sauzedde explique que pour rester compétitif sur un marché très concurrentiel, l’outil de production doit être des plus performants et renouvelé régulièrement. Après son premier tour à poupée mobile de la gamme Citizen acheté en 2004, l’entreprise a continué son effort d’investissement en s’équipant de tours Miyano de chez Hestika. Les machines assurent une production continue en 3/8. Elles sont toutes équipées de systèmes antiincendie, de pompes haute pressions, d’embarreurs Iemca et d’aspirateurs de fumée Fox. « Cela nous permet une très grande réactivité et nous aide dans notre philosophie du service optimum au client », commente Jean-François Sauzedde. Très dépendant du marché de l’automobile il y a 10 ans l’entrepreneur a changé sa stratégie commerciale en se désengageant partiellement de ce secteur pour diversifier son activité. Son objectif est de ne pas dépasser plus de 10% de son chiffre d’affaire avec un seul client. On retrouve ainsi les fabrications d’Auverdec dans le médical, le ferroviaire, l’aéronautique, l’agriculture aussi bien que dans le nucléaire… Pour répondre à la complexité générée par la demande de produits toujours plus techniques, l’entreprise a aussi investi dans une CFAO. « Nous utilisons au quotidien le logiciel Esprit fourni par Delta First, qui nous permet d’assister la programmation » ajoute Mathieu Guette, responsable de production. Thomas Sauzedde, fils du fondateur et responsable commercial ajoute : « C’est le bon outil pour la conception des pièces et leur programmation. De plus, grâce à la simulation virtuelle, nous établissons des devis toujours plus précis. »

Motul Supracut HC pour plus de productivité

La diversité des marchés et donc des types de pièces fabriquées par l’entreprise sur des machines modernes à commandes numériques obligent à faire des choix stratégiques. Jean-François Sauzedde : « L’amélioration continue de la productivité et de la qualité exigée par le client nous obligent à faire avancer tous les paramètres en même temps. En 2011 notre entreprise familiale a pris un virage beaucoup plus industriel. Nous avons fait un saut technologique en investissant dans des machines CNC neuves. Mais une bonne machine ne suffit pas, il faut aussi les bons outils de coupe et une huile de coupe adaptée. C’est cette démarche de qualité qui nous a amené à choisir les huiles Motul pour l’ensemble de notre production. Le premier point recherché était la polyvalence d’un produit capable d’usiner tout aussi bien de l’aluminium que des inox 304L ou des super alliages aéronautiques. Nous utilisons un arrosage haute pression à 140 bars pour un fractionnement et une élimination plus efficace des copeaux. L’aspect de la Supracut HC 3015 est proche de l’eau. Sa fluidité garantit une grande rapidité d’évacuation de la chaleur et un meilleur refroidissement de l’arrête de coupe pour une plus grande durée de vie des outils. « Cette huile entière Supracut HC reste toujours translucide, son indice de viscosité élevé lui garantit une meilleure tenue en température. Dans les conditions difficiles elle évite aussi la vaporisation. Il y a donc moins de perte, ce qui rend l’environnement machine plus sain. Par ailleurs, les normes évoluent rapidement et nous avons aussi une forte pression pour tout ce qui touche à l’environnement et à la santé. Ces huiles sont idéales dans ce domaine, il n’y a aucune odeur dans l’atelier, ni aucun risque d’allergie pour les opérateurs machines en contact avec l’huile de coupe. Le second point important est la baisse de consommation par rapport à une huile classique. Suivant les applications nous constatons une baisse effective de 10 à 50%. »

Echos de la vallée de l’Arve

BUCCI INDUSTRIES FRANCE ANNONCE UNE NOUVELLE SOLUTION VISICONTROL : VISI T +SFS

Pour répondre aux exigences de contrôle de qualité croissante dans le domaine de l’automobile, BUCCI Industries France, Division Contrôle, annonce un nouveau système VISICONTROL de contrôle par caméra pour l’inspection de chocs et défauts d’aspect sur des pièces mécaniques automobiles à haute cadence. La filiale française du groupe italien BUCCI Industries est importateur exclusif de la marque VISICONTROL, qui propose des solutions développées pour le contrôle visuel de conformité des pièces produites. Le nouveau système VISISORT T + SFS développé et mis au point par VISICONTROL est basé sur le concept SFS -Shape From Shading- qui consiste à évaluer la profondeur ou la hauteur d’un relief en relation avec l’ombre portée par ce défaut lorsqu’il est éclairé selon différentes directions.

Le dispositif utilise un éclairage tri-directionnel commandé avec une prise de vue synchronisée des trois phases d’éclairement. Une caméra tri-CCD réalise la superposition des 3 prises de vues. Un logiciel spécifique combine et traite ces images puis calcule la hauteur des reliefs résultant des défauts. En fonction des tolérances paramétrées, les pièces sont déclarées conformes ou non. Ce nouveau système travaille à la vitesse habituelle de contrôle vision à plateau en verre, soit jusqu’à 500 pièces par minute, et reste compatible avec les grandes productions automobiles.

UN NOUVEAU SITE POUR HESTIKA

Le groupe Citizen Machinery France S.A.S, spécialiste de la machine-outil dirigé par Gilles Palefroy, connait une forte croissance ces dernières années. Ces deux marques reconnues comme les tours à poupée mobiles Citizen ou poupées fixes Miyano sont devenues au fil du temps leaders de leur marché. A la recherche permanente de techniciens confirmés pour accompagner cette montée en puissance c’est les locaux des Scionzier qui ne sont plus adaptés. Un nouveau site d’une surface de 2000 m2 est en train de voir le jour à Ayse qui sera opérationnel à l’automne.

MAHR : NOUVEAUX SYSTÈMES DE MESURES DES ÉTATS DE SURFACE

La nouvelle gamme MarSurf (mesure des états de surface) de Mahr combine réduction des temps de mesure et amélioration des performances. Les systèmes sont conçus de manière à accélérer le processus de mesure et simplifier la gestion : axe grande vitesse jusqu’à 200 mm/s, système de bridage de pièce innovant et nouveau système de palpeur intelligent. La nouvelle série de Mahr se compose des MarSurf CD pour la mesure de contour, MarSurf GD pour la mesure de référence de rugosité et d’ondulation et MarSurf VD pour la combinaison contour/rugosité dans un seul système. En fonction de la tâche de mesure, on peut utiliser au choix le système palpeur de rugosité ou celui de contour. Tous ces systèmes permettent de contrôler des pièces jusqu’à 90 kg. Celles-ci sont placées de manière simple et flexible directement sur la platine de montage. Le système palpeur haute dynamique permet d’atteindre des vitesses de mesure élevées jusqu’à 10 mm/s. La rigidité et la dynamique du système de palpage garantissent la précision obtenue indépendamment des vitesses de déplacement et de positionnement. Le système de détection automatique des bras permet un montage rapide de palpeur sans calibration. De plus le système de fixation magnétique des bras permet un montage aisé sans outil. Les bras de palpage de la série MarSurf CD sont également équipés d’une puce de données automatiquement lue après montage. Grace à tous ces avantages, la nouvelle famille MarSurf garantie des temps de mesure optimisés, une grande flexibilité et une meilleure fiabilité pour la machine et les pièces mesurées.

LES IMPRIMANTES 3D VEULENT PERCER DANS LA VALLÉE DE L’ARVE

« Je me suis intéressé à cette technologie depuis 2008 et dans mon métier qui est la vente de machines outils avec enlèvement de métal, on aura à un moment donné une part de nos ventes qui sera affaiblie par ces machines qui font de la fabrication additive », reconnaît Hervé Favre, patron de Decip. Le déclin du décolletage est toutefois loin d’être annoncé. Les imprimante 3D viennent en complémentarité et répondent à des besoins où la précision des pièces n’a rien à voir avec le micron des pièces décolletées.

Du médical aux joysticks et même des casques de consolidation des crânes de nourrissons, les imprimantes conçoivent des prototypes et des objets commercialisables « L’achat de l’imprimante 3D a été motivé par le fait que nous pouvons produire des petites et moyennes séries et des prototypes. On fait directement les pièces plastique par l’imprimante, ce qui évite l’investissement d’un coût d’outillage qui est trop important », explique Daniel Rey de chez Savoy Moulage, qui s’est doté de machines. « La seule limite de fabrication est le cerveau », remarque Xavier Tressel responsable de la distribution France chez HP.

La résistance et l’usure des pièces ont été soulevées par les industriels plus habitués au métal. L’homologation reste la clef de voûte pour un potentiel d’achat. Un centre de contrôle à Barcelone réalise des tests, mais le procédé est trop récent pour que moult industriels passent encore commande. Ils s’y sont intéressés à titre informatif avant un jour plus propice « pour fabriquer directement sans sous traiter », lâchait l’un d’eux. Le temps de fabrication est plus rapide. L’acquisition d’une imprimante 3D coûte entre 120000 et 350000 euros selon le modèle.

Citizen Machinery France S.A.S annonce des machines-outils pour le secteur médical

Commercialisées dans l’hexagone et le Maghreb par Citizen Machinery France S.A.S, elles bénéficient de caractéristiques spécifiques et d’options qui répondent parfaitement aux exigences de ce secteur de pointe. Plus de 200 machines Citizen sont installées en France pour le médical, essentiellement les séries M et L de la gamme Citizen-Cincom. Focus sur la dernière-née, la dénommée D25, qui propose un environnement spécifique au médical.

Précision, qualité de l’état de surface et temps de production pour répondre aux exigences du médical. Citizen est reconnue pour la grande précision de ses machines, critère n° 1 pour l’usinage dans le secteur médical.

Les machines sont équipées de sondes à compensation thermique pour une grande stabilité, quel que soit l’environnement de la machine. Les axes sont équipés de vis à bille de haute précision conçues et fabriquées par Citizen, tout comme les broches et contre-broches.

De par leur grande stabilité et rigidité, les machines Citizen offrent un état de surface de haute qualité. Afin de réduire les temps improductifs, les logiciels Mitsubishi et Fanuc ont été optimisés. Tous les mouvements d’axes sont anticipés et les changements d’outils sont extrêmement rapides.

L’entreprise AFT Micromécanique (groupe Acrotec), fondée en 1997, est située à Fillinges (74). Elle est spécialisée dans l’usinage de dispositifs médicaux : implants ou instruments.

Jérôme Fresard, Directeur Général, explique : « Notre parc Tournage est exclusivement composé de machines Citizen, avec à peu près toute la gamme. Ces 17 machines répondent parfaitement aux exigences du médical, à savoir la fiabilité et la précision. Elles tournent toute l’année et font preuve d’une grande longévité, d’où un faible coût de maintenance. De plus, leur rapport prix/performance est intéressant. Prochainement, nous envisageons d’investir dans la Citizen D25. »

Le changement rapide de série, autre point fort de Citizen pour le Médical

Afin de mieux répondre aux besoins des praticiens et des patients, le secteur médical a vu la variété de sa production augmenter. En conséquence, les séries ont diminué en quantité. Parfaitement inscrites dans cette tendance, les machines Citizen sont particulièrement rapides pour la mise en œuvre d’une nouvelle série, grâce à la facilité de programmation et à la simplicité des réglages.

Avec le logiciel conversationnel intuitif Wizard, il est facile et rapide de générer un nouveau programme. Le système de programmation ISO va également dans le sens de la simplification au niveau de la structure du programme.

Avec le réglage semi-automatique des outils, ces derniers peuvent être appelés automatiquement pour venir se positionner sur la barre. Cette automatisation diminue le temps de réglage par deux, au minimum, pour chaque outil.

A l’instar des tours à came, l’opérateur peut faire défiler le programme, grâce à une manivelle, tout en contrôlant l’usinage de la pièce et revenir à cette pièce autant de fois qu’il le souhaite. Cette spécificité permet de valider la première pièce en production plus rapidement.

Des machines pour le dentaire, le rachis et l’orthopédie

Les machines Citizen, organisées par diamètres spécifiques, sont dédiées à certains secteurs du médical. Les modèles L12-VII, LV20-VIII, X et XII, M16-V et M16-VIII sont destinés aux pièces de petit diamètre, par exemple dans le dentaire : les vis de cicatrisation, implants droits, moignons angulés, multi-units, forêts à percer, etc.

Les machines M32-V et M32-VIII sont destinées aux pièces de plus gros diamètre, notamment pour le rachis et l’orthopédie : col fémoral simple ou articulé, vis de blocage et clous fémoraux…

Pour répondre aux spécificités de ces pièces, Citizen propose des options. Citons les têtes à tourbillonner, pour le filetage extérieur des différentes vis et implants, afin de gérer facilement le nombre d’entrées des filets et la qualité du filetage tout en préservant l’usure des plaquettes. Citons également les broches haute fréquence électriques jusqu’à 80 000 tours pour le tourbillonnage intérieur et le perçage rapide. Sans oublier une ouverture de pince spécifique pour la prise de pièces complexes.

Citizen a inclus sur certains types de machines, notamment les séries M et D25, des équipements qui facilitent le travail dans le médical. L’éjecteur numérique de la série M (16, 32 mm) accompagne la pièce afin d’éviter tout blocage dans la contre-pince. Un grappin capte la pièce en temps masqué et la dépose délicatement dans un système de réception adapté à la production de pièces médicales car équipé d’une surface amortissante ou d’un carrousel trieur de pièces.

La Citizen D25 propose un environnement spécifique au Médical

En plus des caractéristiques précédemment mentionnées, la D25 propose un environnement spécifique au médical. Il s’agit notamment de deux peignes pour travailler en broche 1 dont un peigne mobile sur 3 axes X,Y,Z. Ce qui facilite la gestion de la course poursuite en usinage et donc de la maîtrise du copeau, du temps de production ainsi que de l’état de surface.

La D25 est équipée d’un axe B 5 axes continus travaillant sur la broche 1 et 2 pour réaliser toutes les formes en fraisage. Citizen a conçu l’axe B comme un véritable axe de centre de fraisage. La D25 peut travailler avec ou sans canon selon la longueur des pièces.

Cette machine est dotée de la technologie brevetée LFV -Low Frequency Vibration- en option (Trophée de l’Innovation, salon Industrie Lyon 2017). Ce système permet de fractionner le copeau dans tous les modes d’usinage. Particulièrement appréciée dans le secteur médical, cette technologie évite aux copeaux de s’enrouler autour de la pièce et d’altérer son état de surface.

Mais la machine, quelle que soit sa technologie innovante, ne peut seule répondre aux exigences du médical. Les périphériques jouent un rôle d’importance. Citizen Machinery France S.A.S et Citizen ont travaillé sur l’évacuation des copeaux, la haute pression pour la durée de vie des plaquettes, l’état de surface, le forage profond, l’aspiration des fumées. D’autres options comme la détection de bris de forêts, d’outils ou de gestion d’outils frères permettent à la machine de travailler en parfaite autonomie et sécurité.

Enfin, au-delà de l’aspect technique -machines et périphériques-, l’équipe des cinq techniciens d’applications d’Citizen Machinery France S.A.S, forte d’une expérience significative dans le médical, auprès de nombreux clients et depuis de nombreuses années, contribue aussi largement à répondre aux exigences de ce secteur de pointe.

 

Des machines-outils qui multiplient les atouts à destination du secteur médical

Commercialisée dans l’Hexagone et le Maghreb par Citizen Machinery France S.A.S, la gamme de machines-outils du Japonais Citizen inclut nombre de modèles dotés de caractéristiques et d’options adaptées aux exigences du médical. C’est le cas du tour à poupée mobile D25, qui fait de aux industriels du secteur.

L es machines Citizen sont reconnues pour leur précision élevée, un critère prioritaire pour l’usinage de pièces médicales, ainsi que pour leur stabilité et leur rigidité, gages d’un état de surface de haute qualité. La productivité n’est pas en reste avec l’utilisation de logiciels Mitsubishi et Fanuc optimisés pour réduire les temps improductifs, avec des mouvements d’axes anticipés et des changements d’outils très rapides.

Autre atout pour le secteur des technologies médicales, la flexibilité des machines Citizen qui permettent une mise en très rapide de nouvelles séries,en facilitant la programmation et les réglages. Cet avantage est imputable au logiciel conversationnel intuitif Wizard, ou encore au réglage semi-automatique des outils. D’après le constructeur, l’automatisation du positionnement des outils sur la barre diminue au moins par deux le temps de réglage par outil.

Parmi les modèles adaptés au médical, certains sont destinés aux pièces de petit diamètre (L12-VII, LV20-VIII, X et XII, M16-V et M16-VIII), par exemple dans le dentaire. D’autres répondent aux besoins de pièces de plus gros diamètre (M32-Vet M32-VIII), notamment pour le rachis et l’orthopédie (col fémoral simple ou articulé, vis de blocage et clous fémoraux…).

Pour répondre aux spécificités de ces pièces, Citizen propose desoptions comme les têtes à tourbillonner, pour le filetage extérieur des différentes vis et implants, ou des broches haute fréquence électriques jusqu’à 80 000 tours/min pour le tourbillonnage intérieur et le perçage rapide. Sans oublier une ouverture de pince spécifique pour la prise de pièces complexes. On trouve aussi, sur les séries M, un éjecteur numérique qui accompagne la pièce afin d’éviter tout blocage dans la contre-pince, ou encore un système de captation en temps masqué et de déposition délicate des pièces usinées.

200 machines en France utilisées pour usiner des pièces médicales

Citizen compte plus de 200 machines installées en France dans le domaine médical. C’est le cas chez AFT Micromécanique (groupe Acrotec), une entreprise située à Fillinges (74),spécialisée dans l’usinage d’implants et d’instruments médicaux. Son directeur général Jérôme Frésard témoigne : « Notre parc de tournage est composé de 17machines Citizen qui fonctionnent toute l’année en répondant parfaitement à nos exigences de fiabilité et de précision. Leur rapport prix/performance est intéressant et leur longévité se traduit par un FR€W de maintenance réduit. Nous envisageons d’investir prochainement dans la Citizen D25. »

Dernière-née chez Citzen, la D25 ajoute d’autres caractéristiques à celles mentionnées plus haut pour répondre avec davantage de précision encore aux exigences du médical. Elle offre notamment deux peignes dont un mobile sur 3 axes X,Y,Z.Ce qui facilite la gestion de la course poursuite en usinage et donc de la maîtrise du copeau, du temps de production ainsi que de l’état de surface. Elle est également équipée d’un axe B, conçu comme un véritable axe de centre de fraisage.

Autre atout, la D25 bénéficie, en option, de la technologie brevetée LFV (Low Frequency Vibration) qui permet de fractionner le copeau pour éviter qu’il n’altère l’état de surface de la pièce. Les périphériques jouent aussi un rôle important. Citizen Machinery France S.A.S et Citizen ont notamment travaillé sur l’évacuation des copeaux, la haute pression pour la durée de vie des plaquettes, l’état de surface, le forage profond, l’aspiration des fumées… D’autres options comme la détection de bris de forets, d’outils ou la gestion d’outils frères favorisent l’autonomie et la sécurité de la machine.

Citizen Machinery France S.A.S, acteur majeur de l’usinage aéronautique

Quand usinage rime avec haute précision et qualité de surface… Citizen, le constructeur japonais de machines-outils, est très présent dans le secteur du médical mais aussi de l’aéronautique, notamment en France. Commercialisées dans l’hexagone et le Maghreb par Citizen Machinery France S.A.S, ses machines présentent des caractéristiques qui répondent parfaitement aux exigences de ces deux secteurs phares : une grande précision et un très bon état de surface pour des pièces semi-complexes à très complexes, principalement dans des petites et moyennes séries.

Par l’intermédiaire d’Citizen Machinery France S.A.S, on compte plus de 400 machines Citizen-Cincom et Miyano en fonctionnement en France et au Maghreb, directement ou indirectement pour le secteur aéronautique.

La gamme de tours à poupée mobile Citizen-Cincom est présente dans le domaine de la connectique aviation, les fiches contacts, les commandes manuelles, la tringlerie et autres accastillages, par exemple des pièces pour sièges passagers. La machine la plus représentative de cette gamme est le tour M32 avec combinaison peigne et tourelles.

La gamme de tours à poupée fixe Miyano répond également parfaitement aux exigences du secteur aéronautique. De plus grosse capacité, elle s’adresse à la production de pièces types connecteurs, tiroirs hydrauliques, pièces moteurs ou encore instruments de bord tels que les appareils de mesure (speedomètre, altimètre). Dans cette gamme, les machines représentatives pour le secteur aéronautique sont les centres de tournage Miyano BNJ-51SY6 bi-broche bi-tourelle, BNE-51MSY bi-broche bi-tourelle de capacité 51mm et aussi ABX-64THY bi-broche 65 ou 80 mm en 3 tourelles.

L’entreprise Chatal du groupe Weare, fournisseur aéronautique de rang 1 et 2, est spécialisée dans la production de pièces complexes de fixation en métaux durs.

Christophe Baptiste, directeur du site basé à Herbignac (44), commente : « Chatal est équipée de tours fraiseurs Citizen-Miyano pour l’usinage, en grandes séries, de petites pièces très précises en inox. Il s’agit notamment de bagues de haute précision dédiées à la fixation. La tolérance de 3 microns sur ces très grandes séries est véritablement le gros avantage des machines Citizen-Miyano qui sont, de plus, très faciles à programmer. »

Fiabilité, rigidité et précision des machines Citizen-Cincom et Miyano

Les machines Citizen sont reconnues pour leur grande fiabilité. Elles bénéficient d’une construction spécifique, à partir d’une base en fonte monobloc, qui assure une grande rigidité.

Les tours Citizen-Cincom sont pourvus de glissières à rouleaux qui garantissent une grande rapidité lors de la production de pièces en série. De leur côté, les tours Miyano sont équipés de glissières prismatiques trempées, rectifiées et grattées pour une très grande rigidité et précision.

Le grattage représente une opération importante chez Miyano. Il permet de créer des zones de graissage sur les glissières prismatiques, pour une grande fluidité de mouvement et une importante longévité de l’ensemble. Le grattage est effectué manuellement au Japon par des spécialistes. Il sera plus ou moins important, selon les modèles de la gamme. Par ailleurs, les axes sont équipés de vis à bille de haute précision, conçues et fabriquées par le constructeur. Il en est de même concernant les broches de très haute précision. Leur conception, basée sur l’alternance de roulements à paliers droits et coniques, procure une grande précision et rigidité à l’ensemble. Il en est de même concernant les tourelles spécifiques et les porte-outils montés en chaise sur la tourelle. L’ensemble des porte-outils est entraîné par une clavette beaucoup plus rigide qu’un entrainement par pignon, type spiro-conique.

Enfin, certains modèles Citizen-Cincom et Miyano sont équipés de capteurs de chaleur afin de compenser automatiquement les variations thermiques dues à la haute-pression d’arrosage qui augmente la température de l’huile ou à une ambiance dégradée en raison de variations de températures dans l’atelier. Ce système permet de changer automatiquement les correcteurs d’outils dans la machine et assure une stabilité de la production ainsi qu’une grande précision dès les premières pièces.

Les solutions Citizen adaptées aux matériaux aéronautiques Compte-tenu des matériaux utilisés dans le secteur aéronautique tels que l’aluminium, le titane ou l’inox, les machines sont équipées de pompes haute pression. Citizen et Citizen Machinery France S.A.S ont particulièrement travaillé sur ce point et proposent une gamme de pompes haute pression allant de 70 à 250 bars. Elles disposent d’un système de filtration par cartouche en cascade ou par papier déroulant ou encore par décolmatage automatique. Ce dernier offre un confort particulier car il est exempt de consommables et ne nécessite pratiquement aucune maintenance.

Mieux encore! La technologie brevetée LFV -Low Frequency Vibration- (Trophée de l’innovation Industrie Lyon 2017) sur Citizen-Cincom permet de fractionner le copeau. Ce qui est très utile, notamment pour l’usinage de l’aluminium aéronautique. Cette matière très filante génère des copeaux susceptibles de s’enrouler autour de la pièce et de dégrader l’état de surface ou dans la contre broche, au risque de bloquer les axes et d’interrompre la production.

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